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Contact Bruno Pelletier
Dr Vétérinaire
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Conclusion générale

Bruno Pelletier
Ce travail présente une photographie instantanée de la situation des différents pays de l'étude. La politique de formation est toujours un sujet complexe dans un pays. Comparer plusieurs systèmes de formation est souvent impossible car dès que l'on entre dans les détails, il y a trop de points de spécificité, pays par pays, pour aboutir à des conclusions simples. L'émergence de métiers tels qu'auxiliaire et la formation qui mène à ces métiers sont le fruit de processus complexes, souvent dépendant de plusieurs facteurs notamment, la structuration de la profession et de l'enseignement vétérinaire, les souhaits de l'administration et des ministères concernés, la réglementation du pays concernant l'exercice de la médecine vétérinaire et droit du travail.

Cependant, notre étude FOCUS met en évidence quelques points communs intéressants à souligner. Elle nous montre que, face à une population jeune et fortement féminisée d'auxiliaire, la profession vétérinaire dans son ensemble est confrontée à des défis. On distingue notamment les efforts à accomplir en terme de formation pour la rendre plus adaptée aux besoins professionnels. Les auxiliaires ont soulevé également leurs besoins très fortement exprimés de formation continue en raison des progrès de la médecine vétérinaire. Si les auxiliaires sont majoritairement motivés et se déclarent épanouis dans leur métier, il convient de leur offrir des perspectives de carrières. Les modalités sont diverses selon les pays et leurs moyens propres, mais on pense inévitablement à leurs salaires, leur temps de travail ou bien à un accès, pour les plus qualifiés, à des fonctions hautement spécialisées qui reconnaissent leur expertise.

La création de cette banque de données est le premier pas vers une collaborationeuropéenne capable de répondre aux nouveaux défis :

  • En matière de formation d'abord, car il existe de fortes hétérogénéités entre pays et les besoins exprimés sont forts.
  • En matière de professionnalisation de la formation et consolidation des acquis du fait de la jeunesse de la profession.
  • En matière de promotion professionnelle et sociale des auxiliaires pour leur offrir des perspectives de carrières auxquelles ils aspirent.
  • Enfin en matière de rationalisation des fonctions assumées par les auxiliaires (notamment lorsque le PIB le permet) : cf. certains pays qui emploient les auxiliaires à des tâches trop subalternes par rapport à d'autres pays où la délégation des tâches est plus forte.

Cette difficulté de standardisation de cette profession n'est sans doute que transitoire. La mondialisation et la construction de l'Europe apporteront des réponses à cette préoccupation.

Mais avant tout, nous allons développer ce centre afin que tous nos partenaires européens y prennent part. Ce centre est le point de départ d'une harmonisation et reconnaissance du future.

Bruno Pelletier

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